La ronde des chataignes

Novembre - 2001

RONDE DES CHATAIGNES
Région de Blois
Dimanche 7 Octobre 2001

Cette année, la célèbre "Ronde des Châtaignes" organisée par le club "La belle époque automobile du Blaisois" a eu lieu le dimanche 7 octobre 2001 à La Chaussée Saint-Victor (41). Mais pour les membres du club tout a commencé déjà la veille, grâce à André T. qui a organisé pour nous mettre en selle, une visite des haras nationaux de Blois en début d'après-midi.

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Tel a donc été le point de ralliement :

  • des parisiens avec la DS20 de Jean Louis et Pascale M., emmenant Sandra C. comme passagère, la DS21 de Claude S., la SM de Patrice F. accompagné de sa cousine blaisoise Dominique,
  • des Bourguignons avec la DS21 de Paul et Sophie C.,
  • des Charentais avec la DS21 de votre serviteur et Catherine

et bien entendu du local de l'étape avec la DS 21 d'André T. André, faisant toujours bien les choses et sur la demande insistante de Paul qui voulait de l'eau pour stabiliser la superbe nouvelle peinture gris nacré de son automobile, a donc fait tomber d'énormes averses sur Blois dès ce premier rendez-vous. Mais ce qui est bon pour les peintures ne l'étant pas forcément pour les passagers, nous nous sommes bien vite abrités aux haras pour une visite captivante, menée par un guide féminin aussi passionnée par les chevaux que nous par les chevaux vapeurs de nos DS. C'est dire !

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Un premier accueil chaleureux nous a donc été réservé par Marius et Gabriel. Non ceux là n'étaient pas venus en DS puisqu'il s'agit de deux superbes ânes du haras. Ensuite nous rendons visite à des chevaux étalons de toute beauté et de toutes races : anglo-arabe, selle français, percherons etc.

Don Giovanni, superbe pur-sang, a même daigné se faire admirer calmement par tout ce petit groupe ébahi par sa prestance. Notre visite s'est poursuivie par la salle des voitures hippomobiles (non je ne ferai pas la blague à deux fers à cheval des véhicules à 2 chevaux ... Citroën bien sûr), puis par l'atelier du maréchal ferrant, la salle des selleries et enfin le hangar de reproduction.

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La peinture grise de Paul étant bien stabilisée par des averses très nourries, nous sommes ensuite partis sur nos montures vers nos hôtels pour un dîner en commun bien "équilibré'' (ici il y a un jeu de mots mais il fallait être présent pour comprendre...), afin d'affronter la fameuse Ronde des Châtaignes du lendemain.

Petit détail de rien pour un dimanche matin, le rendez-vous est fixé à 7 heures à la Chaussée Saint-Victor : dur, dur ...

Heureusement un petit déjeuner nous y attend, ainsi que le paquetage composé de la plaque du rallye, du road book, de quelques petits cadeaux toujours très appréciés, et du fameux questionnaire à remplir. Les habitués du DS Club Révolution 55 n'étant jamais pris au dépourvu, Jean-Louis et Pascale ont apporté leur guide vert et une partie de leur documentation automobile et touristique au cas-où, Sophie a établi un central de renseignement sur Internet grâce son terminal Wap. Quant aux autres, ils ont fait fonctionner les oreilles et les yeux. En clair ils ont fait de l'espionnage, plus connu sous la vieille appellation de copiage. Ce n'est pas bien, mais dans l'adversité ...

A 8 heures et par un beau soleil, un coup de trompe libère plus d'une centaines de véhicules plus beaux les uns que les autres. Et nous voilà partis avec une parfaite organisation pour une ballade qui nous emmène dans la vallée de la Cisse avec ses moulins et ses vignobles réputés, en passant par Chouzy, Seillac, Mesland, et Autrèche.

Là, un arrêt casse-croûte nous attend, avec la visite de la réserve animalière. Abandonnant nos chères Citroën pour prendre un petit train, nous découvrons sangliers, cerfs, autruches, émeus, et même des bisons (si, si ! C'est vrai, même après la traversée des vignobles).

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Vu le nombre important de participants, nous sommes répartis en plusieurs groupes, le dernier petit train faisant attendre son retour avec beaucoup d'impatience : en effet, notre parcours est très précisément minuté du fait que nous empruntons une partie du circuit de la course cycliste "Paris - Tours'' ayant lieu le jour même. La maréchaussée nous ayant bien aidé par l'ouverture des routes, nous repartons en temps et en heure pour la suite de notre périple dans la vallée de la Brenne via Chancay, Nazelles, Limeray, traversant les coteaux de Vouvray et la forêt d'Amboise pour arriver, au kilomètre 103, à Montrichard, lieu de l'arrêt déjeuner. Les ruines du château veillent alors sur nos montures essoufflées, pendant que nous dégustons une succulente choucroute.

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Après avoir donné à chaque participant la médaille souvenir du rallye, la cérémonie de la remise des coupes permet au DS Club Révolution 55 de se mettre en valeur : coupe du club le mieux représenté et le premier inscrit. Mais aussi, de nombreux lots sont obtenus par notre délégation grâce aux excellentes réponses au questionnaire précité (vin, parasol, pendule murale, livre ...). Merci à l'organisation du rallye pour tous ces souvenirs ...

Honte au rédacteur du jour qui, bien qu'habitant Courbevoie (92), n'a pas su reconnaître sur une photo du questionnaire du rallye, l'évidente silhouette d'une EHP, véhicule provenant des Etablissements Henri Peclou, carrossier à Courbevoie il y a déjà quelques années comme vous le savez tous (1)...

Hélas, vers 16h30, la plupart d'entre nous reprend la route vers ses pénates, abandonnant la dernière étape locale du rallye (la dégustation des châtaignes). Mais promettant de revenir l'année prochaine pour une nouvelle ronde, afin de retrouver des gens forts sympathiques tous animés par une même passion : celle des belles automobiles. Tout particulièrement par les plus belles d'entre elles que sont les SM, DS et ID (2). Merci et bravo au club "La belle époque automobile du Blaisois" ! A l'année prochaine !

 

Texte : Catherine et Philippe C. Photos et commentaires : Jean-Louis M.

(1) En effet, les établissements EHP ont construit, de 1921 à 1929, une voiturette équipée d'un moteur Ruby 4 cylindres de 900 cm3 à soupapes latérales, munie d'une carrosserie de type coupé fermé (rare à cette époque) et d'une suspension arrière par ressorts cantilevers (les spécialistes apprécieront). Le modèle à découvrir dans le questionnaire était un modèle spécial surbaissé construit en 1925 en 3 exemplaires, pour la course, équipé d'un moteur à ACT de 1,5 litre. A noter que la voiture EHP classique fut également construite en Espagne sous le nom de Lorye. On ne sait jamais, la question pourrait sortir à la ronde des châtaignes 2002 ...

(2) cette appréciation n'engage que les rédacteurs du compte rendu, aucune C5 n'ayant participé à la ronde cette année.

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